En chacun de nous doit sommeiller une part d’extraverti et une part d’introverti, inhérente, comme le dit Axel Kahn, à la fois à nos gènes et à notre environnement.

Difficile, dans ces conditions, de se faire une idée sur l’opportunité de passer son temps à collectionner les rencontres et les cartes de visite…

La 1ère Nuit des Réseaux, organisée hier soir, à la Cité Mondiale (Bordeaux), a apporté, par la bouche des 2 intervenants, Jean-René Fourtou  (Président de Vivendi) et de Gilles Berhault (Président du Comité 21) une réponse intéressante…

Car à la fois le grand industriel et le spécialiste de communication et des réseaux se sont accordés sur les qualités qui les animent et les font entreprendre, à 50 ans, comme à 70… :

Savoir animer et motiver une équipe, avoir du leadership, être généreux : « L’essentiel, c’est d’échanger, d’avoir la capacité à gérer des flux d’information », disait Fourtou et Berhaut de compléter : « commencer par donner »

En résumé, des qualités propres aux personnes extraverties, donc propres aux réseaux.

Dans la 2ème partie du débat, alors que Benjamin Bardel demandait aux deux protagonistes de préciser la façon dont ils géraient avec succès leurs réseaux, ils répondirent à l’unisson : « trouver du sens, savoir se recentrer », ce qui est l’essence de ceux qui savent se poser et prendre du temps pour réfléchir…

En conclusion, Jean-René Fourtou a rajouté une qualité, ou plutôt une disposition d’esprit qui lui a beaucoup servie et qui va vous rappeler la conférence d’un certain Philippe Gabilliet : savoir également saisir les opportunités, être optimiste !

Le reste de la soirée a été finalement la concrétisation à la fois du but de cet évènement et des paroles de nos conférenciers : c’est en rencontrant d’autres personnes que l’on s’enrichit, que l’on apprend sur les autres et sur soi.

Un temps de cocktail pour retrouver des amis et connaissances et le temps du dîner – avec invités croisés-  permettant de vraiment faire connaissance avec d’autres.

Coïncidence amusante, notre table du CECA (que des jeunes, comme moi !!) représentait tous les métiers essentiels à l’entreprise : un spécialiste de l’internet , une avocate, un expert-comptable, un banquier, une consultante RH, un directeur d’enseignement supérieur, une responsable de l’aménagement du territoire, un patron de SSII.

Remercions donc les organisateurs, Charles-Marie Boret pour l’Apacom et Edouard Forzy, de la Mêlée numérique : nul doute qu’il leur a fallut et de l’optimisme et du leadership pour réunir du 1er coup 340 leaders de réseaux en tous genres ! 

Et vivement une mêlée de ce type entre Aquitains et Toulousains !!

1 réponse sur « Faut-il croire aux réseaux ? »