8 mars 2011 : journée internationale de la femme

Entendu sur une grande radio publique : Journée de la femme ? C’est probablement elles qui s’en moquent le plus !

A écouter les statistiques inquiétantes d’autres média* , j’en doute : tous les 2,5 jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint… (*source: Secours Catholique).

La violence est encore plus intolérable lorsqu’elle est de la responsabilité d’un membre de la famille : j’ai en tête le témoignage bouleversant de Tim Guénard, (Université Hommes-Entreprises 2009)  battu par son père lorsqu’il n’avait que… 3 ans…

Ramené au contexte de l’entreprise et des valeurs, qui est notre champ d’investigation, je m’interroge sur l’identité de l’homme et de la femme dans l’entreprise : nul doute que les rapports hommes-femmes ont évolué, même s’il y a encore des efforts de compréhension à faire de part et d’autre.

Ayant officié à  mes débuts professionnels au marketing commercial d’une grande entreprise américaine de cosmétiques, j’ai eu l’occasion de travailler avec un réseau de… 320 femmes (et un homme ! …) ; j’ai pu ainsi apprécier les compétences de charisme, de leadership, de courage, de sérieux de nombre d’entre
elles, aussi bien aux postes de vente, qu’aux postes de direction.

Ce n’est pas un hasard si une de mes anciennes collègues au marketing est devenue la Présidente de la filiale française, poste réservé jusque là exclusivement à des hommes.

Dans ce cadre là , les relations hommes-femmes dans le travail étaient souvent exacerbées : du Président-séducteur, au directeur des ventes Dom-Juan ou macho : même s’ils n’étaient pas majoritaires, c’étaient leurs comportements qui ressortaient par rapport à des chefs de vente sachant parfaitement reconnaître les compétences des femmes et les faire progresser.

Revenu dans des entreprises à la parité inversée ou ré-équilibrée, j’ai constaté que la richesse d’un département ou d’une petite structure était souvent le fait d’une grande complémentarité entre les hommes et les femmes, entre des qualités – à priori plus féminines ou –à priori plus masculines.

Mais cela est un autre débat, bien traité dans un article de la nouvelle revue de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber :

« CLES » : « la fin de l’homme au siècle des femmes ». (www.cles.com )

Jean-Louis Servan-Schreiber sera d’ailleurs un de nos grands témoins les 24 et 25 août 2011 à la 17ème Université Hommes-entreprises sur le thème de la valeur du temps.