La réussite des défis de ce début de XXIème siècle : l’équation baisse du déficit/baisse du chômage/hausse du niveau de vie ne pourra se faire que dans le souci du bien commun et que dans un esprit « collectif », comme disent les sportifs.

L’incroyable épopée de l’équipe de France de hand ball, sur une décennie, ou le souvenir mémorable (car plus médiatique) des Bleus en 1998 viennent nous le rappeler.

C’est pourquoi , à l’échelle de la France ou de l’Europe, les enjeux sont importants et difficiles à atteindre.

Philippe Dessertine rappelait dans le grand quotidien régional du sud-ouest la priorité que l’on devait donner à la résorption des déficits abyssaux dans lesquels nous nous sommes, lentement mais sûrement, enlisés…

Les Etats-Unis, gendarme et parfois-donneur de leçons- au reste du monde, doivent se rendre à l’évidence : les agences de notation les ont, pour la première fois, rétrogradés…

Avoir le souci du bien commun et être collectif pour un pays démocratique comme le nôtre, c’est, pour nos dirigeants :

  • Etre courageux (par exemple, se faire élire à la Présidentielle en vue de faire des réformes, rétablir la compétitivité des entreprises françaises sans pour autant démolir le modèle social : pas facile !…)
  • Avoir des valeurs incarnant le plus possible le bien commun
  • Etre pédagogue : savoir prendre du temps pour consulter, expliquer, mettre en œuvre.

Dans le cadre de l’entreprise, le temps va plus vite et la sanction, bonne ou mauvaise, est également plus rapide…

Souvenons-nous du scandale d’Enron, mis en faillite le 2 décembre 2001 en jetant à la rue quelque 20 000 salariés… Les exemples de grandes entreprises « vertueuses » sont moins spectaculaires : tout  simplement, parce que leurs actions bénéfiques (bonne formation des salariés, promotion favorisée, respect des parties prenantes, etc…) se sont tissées au fil du temps…

Prendre le temps : un retour sur investissement pour la société ?