« Je l’aime parce qu’il fait partie de ces hommes pour qui la fatalité n’existe pas ». L’auteur de ces paroles qui s’adressent à Ryad Boulanouar, créateur du compte Nickel, qui permet l’ouverture d’un compte bancaire chez les buralistes, n’est autre qu’Alexandre Jardin, répondant à l’invitation du dynamique CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) de Bordeaux.
Ecrivain et réalisateur à succès, Alexandre Jardin est également très impliqué dans la vie associative, à partir d’un constat très simple : il y a de nombreuses fractures en France : le chômage, la précarité, les personnes sorties trop tôt du système scolaire, bref, tous les exclus de la société ; les hommes politiques qui gouvernent la France depuis 40 ans étant incapables de trouver des solutions, c’est à nous de les trouver ! Lui, il a décidé, avec toutes les bonnes volontés de la société civile et les élus locaux, de redémarrer le pays. Son moteur : son amour de la France. Partant du constat qu’un grand nombre d’enfants à l’entrée au collège savent à peine lire (la proportion est passée de 15 à 19% entre 1997 et 2007), il est à l’origine en 1999 de l’association « Lire et faire lire », où 18000 bénévoles (essentiellement des retraités) viennent transmettre le plaisir de la lecture à 550 000 enfants. Selon le même principe, il créé en 2002 l’association Mille mots, où des bénévoles retraités interviennent en prison. En 2015, l’infatigable Alexandre Jardin créé « Bleu-Blanc-Zèbre », qui a pour but de fédérer et unir la société civile dans l’action concrète au bénéfice de la population : chaque Zèbre est une part de la solution. L’écrivain n’est pas tendre avec les politiques, présents et passés, qui ont eu à gouverner le pays : on est dirigé par des techniciens, qui ne savent que pondre de nouvelles lois, il faut qu’il soit dirigé par des praticiens. « Les kilomètres de textes de loi sont votés par des énarques de gauche et de droite ! ». D’où son idée de fédérer les associations avec les entrepreneurs et les élus locaux, seuls au fait de la réalité du terrain, de façon à privilégier les actions des « faiseux » par rapport aux paroles des « diseux ». Interrogé par le CJD sur ce qu’il attend du prochain gouvernement de 2017, il répond : « on leur demandera… de nous laisser faire !… » et en particulier, de les affranchir de la multitude de normes en tous genres qui tuent l’entrepreneuriat et la créativité.
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