Au hasard d’internet, je trouve cet horoscope prédisant l’année 2020 :
Les astres semblent être en votre faveur en cette année 2020… Côté professionnel, les perspectives sont tout aussi encourageantes. Tous les indicateurs sont au vert pour que votre année 2020 soit celle de toutes les réussites !
Force est de reconnaître, que pour la majorité d’entre nous, le covid 19 aura quelque peu démenti cette prédiction !
Rarement, on n’aura connu autant de bouleversements, en France et dans le monde, d’inquiétude et de désarroi.
Dans le milieu professionnel, beaucoup d’entreprises n’auront trouvé leur salut qu’en profitant des aides de l’état… mais pour combien de temps ?
Mais dans ce climat d’incertitude et de perte de repères, deux qualités humaines ont clairement émergé : la résilience et l’adaptabilité.
Passé la phase de sidération, privés de liberté et de marge de manœuvre, nous nous sommes familiarisés avec les outils de partage numériques pour continuer à communiquer, échanger, travailler ; mieux : nous nous sommes habitués à ce type de communication.
Au CECA, nous sommes convaincus que la relation humaine est déterminante dans le bon fonctionnement de toute organisation : nous ne sommes pas meilleurs que les autres, mais nous attachons de l’importance à cette dimension, qui constitue la majorité de nos propositions aujourd’hui :
Nous voulons partager cette conviction par le biais de notre université d’été, par nos cycles valoriser le capital humain, par des conférences inspirantes pour nos clients, par un documentaire sur l’entreprise humaine et responsable et depuis peu, grâce à une offre de podcasts soigneusement sélectionnée avec notre partenaire Mediameeting.
Au début de la crise covid, nous ne pensions pas pouvoir transformer une manifestation présentielle en édition virtuelle, non pas pour des questions techniques, mais parce que nous pensions que la relation humaine serait absente.
Plus-que-jamais, cette période nécessite une prise de recul sur le quotidien, des échanges, partages et formations, qui nous aident à décrypter le monde qui vient : nous avons donc adapté chacun de nos évènements : sessions des cycles valoriser le capital humain et même certaines de nos formations et media-training, cherchant souvent à maintenir notre manifestation en présentiel jusqu’à la dernière minute !
Nous nous souviendrons longtemps des semaines ayant précédées notre Université Hommes-Entreprises, qui caractérise plus que tout l’importance de la relation, qu’elle soit un temps de partage sur les questions de société abordées ou le plaisir de retrouver des connaissances après la période estivale.
Mi-juillet, nous constations un peu angoissés que le virus, après avoir entamé une décrue, repartait à la hausse ; la perspective des grands départs et des inévitables brassages de populations liées ne laissait rien présager de bon…
Fin août, la Gironde est placée en « vulnérabilité » élevée…
Vendredi 11 septembre, Jean Casteix annonce à la télévision que le virus circule beaucoup trop vite en France dans 2 villes : Marseille et… Bordeaux
Le 14 septembre, notre préfète prend heureusement une décision mesurée, en abaissant le seuil des réunions de 5000 à 1000 personnes, nous permettant de maintenir notre université en présentiel.
Le 17 septembre, avec des conditions draconiennes de sécurité sur lesquelles nous avons longuement travaillées, nous ouvrons notre 26ème Université Hommes-Entreprises, à la fois en présentiel (avec un nombre très limité) et en édition digitale.
Par-delà les masques, les yeux pétillants, les expressions de gratitude de nos fidèles participants nous exprimant leur reconnaissance d’avoir maintenu cet évènement avec tant de difficultés, mettront un peu de baume au cœur sur ces semaines de doute et d’inquiétude.
L’édition web a parfaitement fonctionné et nous la maintiendrons à l’avenir, mais c’est sans doute du défi humain : avoir réussi à organiser « notre » Université en présentiel, dans un contexte si complexe, si incertain, dont nous nous souviendrons longtemps.
photo de couverture: Kakpotia Marie-Claire Moraldo, Présidente de l’association Les Orchidées Rouges, remet une tunique de sa tribu à Anne-Dauphine Julliand. (photo: JM Laugery)
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