Le stress est de plus en plus présent dans nos vies. Parfois stimulant, on parle alors de « stress positif », il peut également constituer un sérieux handicap : les études démontrent que, sous stress, on peut perdre plus de 50% de compétence.
Dès lors, comment réduire ce stress ? Le docteur Jacques Fradin travaille depuis de longues années sur la notion de stress, en particulier le stress cognitif. Derrière le stress de l’homme moderne, il y a l’incohérence, le stress cognitif. Il survient lorsque nous ne sommes pas adaptés à la situation. Au niveau du cerveau, analyse-t-il, il y a une opposition entre ce qui est connu – logé dans les parties médiane et postérieure du cerveau – et ce qui est inconnu- logé dans la partie pré-frontale. Le stress survient, lorsque, dans une situation que l’on ne maîtrise pas, on va solliciter la mauvaise région du cerveau, celle qui maîtrise ce qui est connu. Il y a stress, non pas parce que l’on n’a pas la bonne réponse, mais parce que l’on n’a pas la bonne attitude. Il faut donc deviner quel mode mental est le plus adapté à la situation que l’on vit. Jacques Fradin distingue deux modes, tous deux caractérisés par six facteurs : – Le premier, qui fait appel à la curiosité, la souplesse, la nuance, la relativité, la rationalité (chercher les causes plutôt que les effets), la prise de risque, est particulièrement adapté en situation de gestion du changement. – Le deuxième mode est caractérisé par la routine, la persévérance, la simplification, la certitude, l’empirisme, et l’opinion des autres (qui prédomine sur notre opinion). Ce deuxième a montré son intérêt dans les process de production et de qualité.
Jacques Fradin parlera de l’intelligence du stress lors de la 4ème session du cycle « Valoriser le capital humain » à Bordeaux, les 29 et 30 septembre.
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