Au cours de son intervention pour le cycle Valoriser le capital humain à Bordeaux, Quentin Druart, spécialiste de la transformation des entreprises, revient sur son expérience de DRH, puis de Président du SBF, ministère des transports belge.
A son arrivée, début 2013, l’organisme public- 1700 fonctionnaires, dont 400 dans le monde- est à bout de souffle ; une enquête de satisfaction interne dûment diligentée révèle un constat alarmant :
mauvaise ambiance, brimades, critiques des collègues, mal-être, etc…
Le fait que le SBF soit resté sans Président pendant plusieurs années n’arrange pas les choses, mais n’explique pas tout…
Trop de règles anachroniques, une bureaucratie omniprésente (faite de trop de contrôles), impactent son efficacité.
Trop de règles nie l’individu.
Les citoyens, quant à eux, attendent un service efficace.
L’idée qui guide la réforme de la structure : plus les opinions sont multiples, plus la fiabilité de la prédiction est grande.
Autrement dit, plus on est, meilleur on est, car la diversité des opinions compense le manque d’expertise.
Difficulté de l’idée : ce n’est, ni un modèle, ni une théorie, mais une dynamique.
Donc, redonner une capacité d’action à tous les collaborateurs
Les cloisons ont été abattues
Les collaborateurs fixent eux-mêmes les projets, les objectifs, les ordres du jour.
Chacun définie comment il veut y arriver
C’est ce qui permet d’avancer
Leur transformation a été au moins 50% d’échecs !
La nouvelle ligne de métro de Bruxelles est entièrement basée sur ce travail d’intelligence collective
En 2016, 3 ans après son arrivée, Quentin commande la même enquête de satisfaction : les résultats sont très bons, tous les critères passent du rouge au vert !
La confiance est la base de toute transformation : elle sera l’enjeu de l’entreprise de demain.
Photo de couverture : merci à Quino Al on Unsplash
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
Nom *
Adresse de messagerie *
Site web