Jeudi soir, le CECA et l’INSEEC Paris expérimentaient une coopération sur les terres de l’Inseec: un amphi à Paris réunissant une petite centaine de passionnés d’aventure humaine « à la rencontre de l’Homme« .
Durant presque 2 heures, Alexandre et Sonia Poussin ont su conquérir leur public (essentiellement des jeunes cadres actifs et urbains) en narrant leur périple incroyable: 14 000 km entièrement à pied, remontant le grand Rif africain: depuis le Cap, à l’extrême sud, pour remonter plein nord, pour atteindre le Lac de Tibériade, symbole et but de cette épopée des temps modernes.
En fait, il n’y a pas eu une raison, nous dit Alexandre, mais tout un ensemble de motifs: le dépassement de soi, la découverte de ce continent mythique et notamment de ces pays tout le temps décriés, cités sans cesse pour leurs drames, rarement pour leurs bienfaits…
Les richesses de ce défi des temps modernes furent nombreux: la découverte, nous dit Sonia, de personnalités si attachantes, si accueillantes; des paysages à couper le souffle, surtout quand l’homme semble compléter un tableau naturel: quand par exemple quelques chasseurs Massaï apparaissent, dont la couleur rouge vif des parements se détache du fond vert de la prairie…
Des rencontres qui se produisent comme par magie, à 17 heures, à l’heure où le couple de Blancs doit chercher un refuge pour la nuit…
Hélas, bien présents: les lions d’abord, au Kenya, bien sûr… lions, dont les Africains disaient « qu’ils ne mangeaient pas de l’homme blanc » !… ou « qu’ils n’attaquaient pas sur les pistes « !…
La malaria, qui a faillit emporter nos deux aventuriers, l’un après l’autre…
Les serpents, quand Alexandre, en quittant avant l’aube son hôte, marchant dans la nuit devant Sonia, mû par un pressentiment, décide soudain d’allumer sa frontale, pour se trouver nez-à nez avec une vipère cornue, connue pour l’acuité de son venin…
La conférence se poursuivant naturellement dans l’espace cocktail de l’Inseec (et quel cocktail délicieux!), la signature-dédicace prenant le relais, il fallut contenir l’impatience de nos amis Boissière qui organisaient « l’after », un diner sympathique à l’autre bout de la capitale!
A minuit, tel Cendrillon, je quittais mes amis parisiens pour repartir au domicile familial, heureux de cette soirée.
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www.afrikatrek.com
une aventure qui a été sans doute passionnante comment gère-ton sa vie au retour d’un tel périple?
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