Ce serait en effet bien que les jeunes d’aujourd’hui soient plus critiques et vigilant vis à vis du capitalisme obscène; en tous cas plus que ceux des années 70 qui étaient révoltés et qui depuis quelques années sont à la tête de la plupart des grands groupes dans lesquels la seule loi est: Make money! Bien à toi et à ton équipe,
A priori, formée par l’ESSEC à la même période que Flornce Noiville, je n’aime pas trop que l’on « crache dans la soupe ». A posteriori, j’ai trouvé son livre très pertinent et je partage complètement son point de vue. Il pose la question centrale du sens de la vie professionnelle : l’argent pour seul moteur et finalité, la responsabilité des entreprises sur l’emploi, l’environnement, l’utilité générale, l’épanouissement humain… Je me suis tout à fait reconnue dans le portait qu’elle dresse de cette génération de « business women » des années 80, formée pour n’avoir qu’un seul objectif : faire gagner le plus d’argent possible aux entreprises pour en gagner le plus possible soi-même…Comme elle, j’ai vite trouvé vain de mette toute mon énergie à aider une entreprise à faire toujours plus de profit, puis une autre et encore une autre, selon la logique du conseil en stratégie d’entreprise qui m’employait, secteur très valorisé à l’époque. C’est la raison pour laquelle je me suis tournée vers la fonction publique, le service de l’Etat me semblant une cause plus noble, davantage porteuse de sens, au point d’accepter une baisse drastique de mon salaire… Plus le temps passe et plus je m’intéresse aux problématiques humaines, relationnelles, psychologiques, théologiques, éthiques, à tout ce qui me parait profondément porteur de sens. Ne se contentant pas de dresser un bilan déçu et décevant du rôle joué par les élites du management, Florence Noiville « fait un rêve » et propose des pistes concrètes d’évolution des écoles de commerce. Si on sent bien qu’il y a un frémissement des mentalités avec par ci par là quelques enseignements sur le développement durable, l’éthique des affaires ou l’alter-management, la remise en cause d’un modèle qui s’autoentretient n’est pas encore de mise, si on en juge par le nombre sans précédent d’étudiants qui essaient de se frayer un chemin en écoles de commerce ! L’approche de Florence Noiville me fait penser à celle de Laurent de Chérisey avec ses livres « Passeurs d’espoir » et « Recherche volontaires pour changer le monde ». Il y présente des modèles de réussite « différents », mais très pertinents par rapport aux problèmes à résoudre aux quatre coins de la planète. Plus généralement il développe l’idée selon laquelle une autre conception de l’économie est possible, fondée sur des valeurs humanistes, respectueuses de l’homme et de l’environnement.
commentaireN°1 A priori, formée par l’ESSEC à la même période que Flornce Noiville, je n’aime pas trop que l’on « crache dans la soupe ». A posteriori, j’ai trouvé son livre très pertinent et je partage complètement son point de vue. Il pose la question centrale du sens de la vie professionnelle : l’argent pour seul moteur et finalité, la responsabilité des entreprises sur l’emploi, l’environnement, l’utilité générale, l’épanouissement humain… Je me suis tout à fait reconnue dans le portait qu’elle dresse de cette génération de « business women » des années 80, formée pour n’avoir qu’un seul objectif : faire gagner le plus d’argent possible aux entreprises pour en gagner le plus possible soi-même…Comme elle, j’ai vite trouvé vain de mette toute mon énergie à aider une entreprise à faire toujours plus de profit, puis une autre et encore une autre, selon la logique du conseil en stratégie d’entreprise qui m’employait, secteur très valorisé à l’époque. C’est la raison pour laquelle je me suis tournée vers la fonction publique, le service de l’Etat me semblant une cause plus noble, davantage porteuse de sens, au point d’accepter une baisse drastique de mon salaire… Plus le temps passe et plus je m’intéresse aux problématiques humaines, relationnelles, psychologiques, théologiques, éthiques, à tout ce qui me parait profondément porteur de sens. Ne se contentant pas de dresser un bilan déçu et décevant du rôle joué par les élites du management, Florence Noiville « fait un rêve » et propose des pistes concrètes d’évolution des écoles de commerce. Si on sent bien qu’il y a un frémissement des mentalités avec par ci par là quelques enseignements sur le développement durable, l’éthique des affaires ou l’alter-management, la remise en cause d’un modèle qui s’autoentretient n’est pas encore de mise, si on en juge par le nombre sans précédent d’étudiants qui essaient de se frayer un chemin en écoles de commerce ! L’approche de Florence Noiville me fait penser à celle de Laurent de Chérisey avec ses livres « Passeurs d’espoir » et « Recherche volontaires pour changer le monde ». Il y présente des modèles de réussite « différents », mais très pertinents par rapport aux problèmes à résoudre aux quatre coins de la planète. Plus généralement il développe l’idée selon laquelle une autre conception de l’économie est possible, fondée sur des valeurs humanistes, respectueuses de l’homme et de l’environnement.