Christophe de la Chaise est convaincu que l’entreprise est un des piliers de notre société. Son livre est un outil mis au service de leurs  responsables. Il se donne comme but de les aider à imaginer les impulsions à donner, pour traverser la période riche en promesses  mais aussi en dangers que nous vivons actuellement ..

C’est un livre original par sa conception même. Vous allez en effet découvrir les messages les plus forts, passés lors de 170 des conférences que l’auteur a organisées . Les intervenants dont les idées sont reprises, telles quelles,  viennent de tous les bords ; chefs d’entreprise, enseignants, chercheurs,  écrivains, psychologues, philosophes, sportifs et aventuriers, chacun  apportant sa contribution à la réflexion ou racontant les expériences ( certaines très fortes) qu’ils ont vécues .

Les entreprises et leurs responsables ne sont pas un groupe homogène ; il y a ceux dont le seul but est de faire du profit, ils ont des comportements de rapaces,  le livre n’est pas pour eux .

Il y a aussi ceux qui savent qu’une entreprise n’existe que si elle rend un service utile que les clients sont prêts à payer. L’argent compte pour eux, car il est un moyen , mais ils savent qu’en dernier ressort, le résultat  financier n’est autre que la récompense qu’octroient aux meilleurs des concurrents, des clients satisfaits ! C’est à l’intention de cette deuxième catégorie que Christophe destine son livre.

Dans le monde concurrentiel où nous vivons, l’efficacité opérationnelle est, avec la qualité des produits et des services, une des clés de la réussite . Elle suppose de créer une bonne ambiance de travail que l’on pourrait appeler climat de confiance qui permet aux équipes de trouver un intérêt et un sens à leur travail.

Les premiers chapitres tournent autour de la question de savoir comment motiver les équipes et ce qu’il faut changer quand on prend conscience des mutations considérables qui sont en train de s’opérer . Les nouvelles générations ont des attentes qui ont énormément évolué par rapport à ce qu’ont connu les dirigeants actuels quand ils étaient jeunes. Il est capital de bien sentir ce qui se passe si on veut que l’entreprise reste performante et plus prosaïquement que les nouvelles générations continuent de s’intéresser à elle.

Toujours en faisant appel aux contenus et aux témoignages récoltés au fil des conférences, l’ouvrage passe en revue des valeurs montantes (bienveillance, gratitude, solidarité, …) sur lesquelles il est recommandé de s’appuyer.

L’individu, quand il est en confiance, est capable de choses exceptionnelles. Les chefs d’entreprise doivent être conscients de ce formidable potentiel qui est une source d’optimisme pour la période qui s’ouvre. L’ouvrage relate des exploits individuels exceptionnels en cherchant à comprendre où sont les ressorts de ces actions et tire les leçons de ces histoires.

Les messages qu’envoie le livre couvrent un spectre si vaste, qu’il pourrait donner le tournis par moment…

Il ne faut pas attendre du livre de sortir avec des idées simples à appliquer, Il faut le voir comme un riche florilège de points de vue venant de personnalités inspirantes  dans lequel le lecteur pourra  piocher et construire sa vision personnelle des choses .

 » Le 14 juin 2022, lors d’une belle journée, je vois arriver à mon bureau mon ami Jacques, soucieux.

Lui qui est toujours de belle humeur n’a pas la même expression enjouée que d’habitude.

Je l’interroge : « Que t’arrive-t-il Jacques ? » il me répond que la société dans laquelle il occupe le poste de directeur de la communication, a engagé un sévère plan de redressement, après de lourds investissements…

Et que l’alternative que vient de lui proposer son patron est soit de rester au même poste, mais sans aucune garantie future, soit de bénéficier d’un avantageux plan de départ en pré-retraite.

Mon ami me fait part de ses hésitations : l’offre de départ est avantageuse… mais il n’a que 55 ans !

Comment notre société moderne, engagée depuis peu dans l’aventure prometteuse de l’internet peut-elle favoriser encore ce schéma si brutal, inchangé depuis la fin des 30 Glorieuses ?

Quelques mois plus tard, un autre ami, âgé de 55 ans également, lui-aussi à un poste de dirigeant fonctionnel dans un grand groupe, se trouve confronté au même dilemme …

Depuis longtemps, je souhaitais amener dans l’entreprise les sujets de sens et de valeurs : cette double mésaventure agit en moi comme un déclencheur.

Avec l’équipe du CECA, nous allons lancer un nouveau rendez-vous, destiné aux décideurs, pour les faire réfléchir à l’idée suivante :  ne jamais avoir à choisir entre performance et humain.

L’Université Hommes-Entreprises réunira fin août, durant une vingtaine d’années, dans le cadre privilégié du château Smith Haut Lafitte, plus de 170 personnalités inspirantes : philosophes, artistes, musiciens, psychiatres, chefs d’entreprises, religieux, sportifs de haut niveau, journalistes, scientifiques, écrivains, etc… Ceux-ci s’exprimeront sur des sujets de société qui impactent nos vies : la confiance, l’engagement, être maître de son destin, la valeur du temps, sens et croissance, bonheur et performance, …

La plupart de nos intervenants sont animés par un des objectifs de ces universités d’été : la remise en question positive.

Remise en question, car l’entreprise, au fil des évolutions techniques, mais aussi des crises, a montré non seulement sa capacité d’adaptation, mais aussi son potentiel de créativité et d’innovation : nous souhaitions donc nous inscrire dans cet esprit.

Positive, car la communication moderne de la plupart des évènements qui jalonnent notre vie trop souvent déformée et amplifiée par certains grands média et par les réseaux sociaux, persuadés que les mauvaises nouvelles leur permettront d’augmenter leurs ventes ou leur audience: il y a donc urgence à ré-équilibrer notre perception collective de la vie !

La somme de ces quelques 200 conférences représente une grande richesse pour les hommes et les femmes qui souhaitent nécessaire une prise de recul pour réfléchir et imaginer des solutions aux enjeux de notre temps.

Vingt ans après, cette intuition de départ est devenue la question centrale de nos organisations : comment répondre à la question du sens dans le monde du travail ?

Y répondre, c’est trouver des solutions aux défis actuels lancés aux entreprises qu’aucune stratégie n’avait prévu il y a vingt ans et qui ont des conséquences incalculables sur la rentabilité et l’efficacité des organisations, car ils questionnent leur capacité à fidéliser, motiver et recruter.

Sur la seule question de la motivation, le dernier sondage Gallup (en 2021) fait ressortir que seuls 6% des salariés français se sentent engagés dans leur entreprise, avec une variation souvent importante en fonction de la taille de l’entreprise.

L’écart est important avec celui d’autres pays : 33% aux Etats-Unis et au Canada, 14% ailleurs en Europe.

Les différences culturelles (le côté râleur des Français !) n’expliquent pas tout…

La question du sens au travail, de la confiance dans l’entreprise, de la confiance en soi, en l’autre, de notre façon d’appréhender le destin et finalement de construire une autre société – au sens large- représente donc un enjeu majeur, non seulement pour la génération au pouvoir, mais pour la génération à venir, qui nous a clairement montré qu’elle n’était pas prête à accepter nos règles…

A l’aube d’une nouvelle vie professionnelle, je souhaite transmettre le meilleur de ce que j’ai pu écouter lors de nos universités d’été, les Universités Hommes-Entreprises, pour redonner foi en l’Homme, en la société, donner des clés utiles pour imaginer une société plus ambitieuse, que la seule satisfaction des biens matériels et la préservation de l’environnement.

L’idée m’est venue de réunir en un seul ouvrage, les passages les plus pertinents de 60 de ces conférenciers qui sont intervenus dans ce cadre, depuis l’économiste Philippe Dessertine, un des premiers à avoir annoncé la grande crise de 2008, le psychiatre Christophe André, qui a été l’apôtre de la pleine conscience en France, le prêtre Guy Gilbert, consacrant quarante ans de sa vie à ceux que l’on appelait encore les loubards, la grande chanteuse Barbara Hendricks, si impliquée auprès des réfugiés, la courageuse Ingrid Betancourt, otage des Farcs durant six ans et demi, les philosophes : Michel Serres, Cynthia Fleury, Luc Ferry, Julia de Funès, Fabrice Hadjadj,…, le grand mathématicien et député Cédric Villani, le chantre de l’optimisme en France, Philippe Gabilliet, jusqu’aux défenseurs de notre belle planète comme Pierre Rabhi ou Cyril Dion, pour ne citer que ces quelques personnalités.

Plus que jamais, l’entreprise doit montrer qu’elle n’a plus comme seul objectif la recherche de profit. A elle de s’appuyer sur un référentiel de valeurs humaines fortes, pour redonner un peu d’espérance dans ce monde qui en manque tant ».