Le chercheur en ingénierie cognitive Idriss Aberkane était une des vedettes de la Biennale du Réseau Entreprendre qui s’est tenue en octobre à Bordeaux.

 

C’est pour nous l’occasion de rappeler tout le parti que l’on peut tirer de l’économie de la connaissance, dont il est un spécialiste.

1ère rupture : l’économie de la connaissance permet de passer en une seule génération d’un garage à un siège futuriste gigantesque : c’est l’exemple de Google.

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Bagdad, il y a quelques milliers d’année, avant le pétrole, était bien plus prospère : elle vendait de la connaissance, c’était la Silicon Valley de l’époque.

 

La 2ème renaissance

En 1516 a lieu la 1ère renaissance, la redécouverte de l’imprimerie, de l’Amérique, en médecine.

Le numérique est la 2ème renaissance.

 

Ridicule et dangereux.

Pour Idriss Aberkane, toute révolution, quelque soit son secteur, passe par 3 phases :

  • Ridicule
  • Dangereux
  • Evident

Par exemple, le vote des femmes est d’abord considéré comme ridicule : « les femmes doivent se contenter du vote de leur mari », puis dangereuse : « le vote des femmes risque de bouleverser la société », avant d’être admise comme une évidence par tous, 70 ans après la décision de permettre aux femmes de voter.

 

Il ne faut donc pas croire l’establishment…

A l’inverse, si une idée n’est pas considérée comme ridicule, elle n’est pas révolutionnaire pour autant…

 

L’économie infinie

Imaginons une économie où le chômeur a plus de pouvoir d’achat que le salarié.

La Corée du Sud, pays sans ressources naturelles, exporte 20% de plus que la Russie, qui en est largement pourvue.

La Corée exporte principalement de la connaissance : téléphones, caméras, systèmes de guidage laser, disques durs…, alors qu’en 1960, elle avait un PIB/habitant équivalent à la Somalie…

 

3 caractéristiques de l’économie de la connaissance :

  • Elle est prolifique

Alors qu’à la Révolution industrielle, la connaissance doublait tous les 50ans, aujourd’hui, elle double tous les 7 à 9 ans.

De ce fait, on produit beaucoup plus de connaissances qu’on ne peut en faire circuler.

  • Elle est collégiale

L’égo est le 1er destructeur de valeur dans l’entreprise.

Steve Jobs a sur mettre son ego au service de l’entreprise.

  • Le partage

Si on partage un bien matériel, on le divise ;

Si on partage un bien immatériel, on le multiplie.

Les échanges sont à somme positive.

 

L’attention et le temps.

Les seules conditions pour acquérir du savoir sont : l’attention et le temps.

C=A x t= At

A l’école, si un élève consacre beaucoup de temps à ses études, sans leur accorder de l’attention, il ne pourra acquérir de connaissance.

Donner tout son temps et son attention à quelqu’un, c’est lui donner de l’amour.

Les jeux vidéo sont excellents pour capter les At, ils répartissent les efforts sur plus de zones du cerveau.

Ce bref aperçu de l’économie de la connaissance permet d’entrevoir tout le potentiel que l’on peut tirer de la connaissance.

Pour en savoir plus :

livre aberkane

 

 

 

 

©Jesse Orico

1 réponse sur « La révolution de la connaissance d’Idriss Aberkane »

J’ai monté mon entreprise grace aux conseils du docteure Aberkane. moi je crois que le cerveau est quelque chose qui ameliore et puis toute la conférence est géniale merci Idriss pour ton travail. Moi aussi je prépare le doctorat en sciences de la vie.

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