A celles et ceux qui pensent que remettre l’Homme au coeur de l’entreprise tient de l’utopie, voici un exemple qui semblerait montrer que notre société est capable d’évoluer !

Un article du journal La Tribune paru il y a quelques semaines titrait: « des futurs managers avec un supplément d’âme »; « bousculées par la crise, les business schools revoient leurs programmes en urgence. Objectif: renforcer les cours d’éthique. »

Le directeur d’Audencia, Jean-Pierre Helfer et Jean-Pierre Boisivon, conseiller du président de la Fondation nationale pour l’enseignement supérieur écrivaient même. La crise révèle un triple échec (des écoles de management): échec intellectuel, échec culturel, échec moral.

Pourquoi ? Leurs anciens élèves sont accusés d’avoir provoqué la crise ou d’en avoir profité.

Quelques citations:

« Le renforcement des cours d’éthique apparaît comme une évidence…en faisant preuve de toute la curiosité et de tout le scepticisme nécessaires, affirme le doyen de Tuck, School of Business de Dartmouth, l’une des 5 meilleures écoles d’outre-Atlantique. »

« Le multiculturalisme, l’éthique, la responsabilité sociale, l’environnement, l’histoire et la culture ne doivent plus être ignorés des programmes, insite le doyen de Bocconi à Milan, l’une des meilleures écoles de management du monde. »

Plus près de chez nous, à Bordeaux, l’une de nos business school, BEM, s’est positionnée sur le développement responsable et l’Advanced Management Programme CPA a intégré depuis 2003 des cours sur l’éthique et le leadership fort appréciés des dirigeants…

  • L’éthique enseignée à nos futurs dirigeants, effet de mode ou lame de fond?

Réponse le 27 août, lors du débat à Smith Haut Lafitte avec Philippe Dessertine, Alain Mainguy (CPA), Edgard Girard (Inseec) et Geneviève Férone (Veolia).